Wednesday, November 30, 2005
Monday, November 14, 2005
Ces journalistes !
Et oui ! Et encore n'avons nous pas encore regardé comment cette manne risque d'être distribuée : L'agriculture des PED du groupe de Cairns est particulièrement inégalitaire, on le sait en général pour l'Argentine, le Brésil et l'Afrique du sud, et il me semble que c'est aussi le cas de l'Urugay et du Chili. En prenant deux pays au hasard parmi ceux qui restent, le Costa Rica pour l'amérique et les Philippines pour l'Asie, on apprend "qu'en 1984, 2,9 pour cent du total des exploitations - celles s'étendant sur plus de 200 hectares - occupaient 47 pour cent des terres cultivées du pays, alors que 59,9 pour cent des exploitations - celles couvrant moins de 10 hectares - n'occupaient que 5,4 pour cent de la superficie totale sous culture".
Pour ce qui est des Philippines et selon un rapport publié en 1997 par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, "la propriété foncière est concentrée entre les mains d’individus et d’entreprises qui ne sont pas vraiment intéressés par le développement d’une agriculture viable à long terme, mais plutôt par le contrôle des terres et la consolidation de leur pouvoir politique dans les milieux ruraux ." Sachant que cette inégalité foncière est l'héritage de son passé colonial, pour les paysans Philippins cette libéralisation pourrait s'apparenter à un retour en force de leurs anciens maitres (les Etats-Unis).
bref.
Wednesday, November 09, 2005
sniff
Il me semble d'autre part que permettre l'apprentissage à partir de 14 ans est en contradiction avec la Convention sur l'âge minimum, que la France a signée et dont voici les 2 premiers articles :
Article 1
Tout Membre pour lequel la présente convention est en vigueur s'engage à poursuivre une politique nationale visant à assurer l'abolition effective du travail des enfants et à élever progressivement l'âge minimum d'admission à l'emploi ou au travail à un niveau permettant aux adolescents d'atteindre le plus complet développement physique et mental.
Article 2
1. Tout Membre qui ratifie la présente convention devra spécifier, dans une déclaration annexée à sa ratification, un âge minimum d'admission à l'emploi ou au travail sur son territoire et dans les moyens de transport immatriculés sur son territoire; sous réserve des dispositions des articles 4 à 8 de la présente convention, aucune personne d'un âge inférieur à ce minimum ne devra être admise à l'emploi ou au travail dans une profession quelconque.
2. Tout Membre ayant ratifié la présente convention pourra, par la suite, informer le Directeur général du Bureau international du Travail, par de nouvelles déclarations, qu'il relève l'âge minimum spécifié précédemment.
3. L'âge minimum spécifié conformément au paragraphe 1 du présent article ne devra pas être inférieur à l'âge auquel cesse la scolarité obligatoire, ni en tout cas à quinze ans.
4. Nonobstant les dispositions du paragraphe 3 du présent article, tout Membre dont l'économie et les institutions scolaires ne sont pas suffisamment développées pourra, après consultation des organisations d'employeurs et de travailleurs intéressées, s'il en existe, spécifier, en une première étape, un âge minimum de quatorze ans.
5. Tout Membre qui aura spécifié un âge minimum de quatorze ans en vertu du paragraphe précédent devra, dans les rapports qu'il est tenu de présenter au titre de l'article 22 de la Constitution de l'Organisation internationale du Travail, déclarer:
a) soit que le motif de sa décision persiste;
b) soit qu'il renonce à se prévaloir du paragraphe 4 ci-dessus à partir d'une date déterminée.